Conférence de l’ONU à Hyderabad : des engagements en faveur de la biodiversité

La 11eme Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique relevant de l’ONU (COP11) a invité les pays membres à réviser leurs stratégies et plans d’action nationaux sur la diversité biologique.

Les nouvelles démarches doivent être conformes aux dispositions du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique qui prô ne une approche participative des communautés locales, ont convenu les délégués de près de 180 pays réunis à Hyderabad en Inde.

Elle a également exhorté les parties à évaluer les besoins en financement et à élaborer des stratégies de mobilisation des ressources afin de garantir la mise en Âœuvre de leurs plans nationaux.

Pour renforcer la mise en Âœuvre du Plan stratégique 2011-2020 , la COP11 a en outre invité le Fonds de l’Environnement Mondial à prendre en considération les résultats du rapport d’experts sur l’évaluation mondiale des besoins en financements nécessaires à la conservation de la diversité biologique. Ces besoins ont été estimés au minimum à 150 milliards de dollars US par an.

A Hyderabad, la communauté internationale s’est engagée à doubler, d’ici 2015, les financements destinés aux pays en développement pour aider à conserver la diversité biologique.

Dans le cadre du plan d’action de la CBD, il a été, par ailleurs, décidé d’organiser des ateliers sur la biodiversité marine et cô tière dans l’atlantique (centre ouest de l’Afrique), au Sénégal du 14 au 18 janvier 2013, pour étudier les aires marines d’importance écologique ou biologique.

Selon Mme Latifa Lakfifi du département de l’environnement, cette action pourrait permettre au Royaume d’identifier les aires marines à protéger le long du littoral atlantique.

Des ateliers régionaux de renforcement des capacités et des réunions d’experts sur les objectifs d’Aichi relatifs à la restauration des écosystèmes, sont également prévus.

Pour que le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages entre en vigueur avant la COP12 en 2014, les parties n’ayant pas encore ratifié ledit protocole, ont été invités à accélérer ce processus.

A l’issue de ce rendez-vous auquel ont pris part les délégués de près de 180 pays, ainsi que des représentants d’organisations internationales et d’ONGs, nombre d’autres décisions ont été adoptées concernant entre autres, l’état d’avancement du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, la mise en Âœuvre du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique et les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs d’Aichi, la diversité biologique marine et cô tière, ainsi que la diversité biologique et les changements climatiques. La CBD constitue le premier accord mondial sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.

Elle fût ouverte à la signature lors du 1er sommet de la terre à Rio et entrée en vigueur en 1993. Ses objectifs s’articulent autour de la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses éléments, et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

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