Climat: Macron veut mettre en place un « conseil de défense écologique »

Emmanuel Macron a souhaité jeudi la mise en place d’un "conseil de défense écologique" qui réunira les ministres dédiés pour faire les "choix stratégiques" imposés par "l’urgence climatique".

"Je veux que nous mettions en place un conseil de défense écologique qui réunira le Premier ministre et les principaux ministres chargés de cette transition (…) que je présiderai de manière régulière pour à la fois prendre les choix stratégiques et mettre au cœur de toutes nos politiques cette urgence climatique", a-t-il déclaré devant la presse à l’Elysée.

Le président a d’autre part annoncé que "dès le mois de juin", "la première mission" des 150 citoyens tirés au sort pour siéger dans le futur conseil de participation citoyenne serait de "redessiner toutes les mesures concrètes d’aide aux citoyens sur la transition climatique".

Notant que ces aides au changement de véhicules ou de chaudières étaient souvent "trop complexes", il a souhaité que ce futur conseil tente de les rendre "plus efficaces".

Mais ces citoyens pourront aussi "définir si besoin était d’autres mesures incitatives ou contraignantes et si besoin était définir aussi des ressources supplémentaires et de proposer des financements pour ce faire", a ajouté le président.

"Ce qui sortira de cette convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre, soit au vote du Parlement soit à référendum, soit application réglementaire directe", a-t-il promis.

Ces annonces ont été reçues avec un certain scepticisme par les défenseurs du climat.

"Plutôt que des mesures concrètes, le président annonce la création d’un nouveau comité. Décidément, le temps de l’action climatique, ce n’est pas encore pour aujourd’hui…", a commenté sur Twitter Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

La lutte contre le changement climatique ne pouvant pas se faire seulement à l’échelle nationale, Emmanuel Macron a également assuré que cet objectif serait au cœur de l"ambition européenne" de la France.

Il a notamment répété sa volonté de "défendre au niveau européen" un prix minimum de carbone, la mise en place d’une taxe carbone aux frontières et "une finance verte plus ambitieuse".

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