La démission de la ministre, caution de gauche au gouvernement de Manuel Valls et honnie par la droite, intervient alors que le Premier ministre doit présenter ce mercredi aux députés le texte définitif du projet de réforme constitutionnelle sur l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. "Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir (…) Pour le dernier mot à l’éthique et au droit", a commenté Christiane Taubira sur Twitter.
Le chef de l’Etat français a nommé Jean-Jacques Urvoas, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Selon la présidence de la République, ce dernier portera, aux côtés du Premier ministre, la révision constitutionnelle et préparera le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et la réforme de la procédure pénale.