Chiba Mae El Aynayne nommé président du Conseil national du parti de l’Istiqlal

M. Chiba Mae El Aynayne a été nommé à l’unanimité, président du Conseil national du parti de l’Istiqlal, samedi à Rabat, à l’issue de la session ordinaire de ce conseil.

"Les membres du comité exécutif et du Conseil national m’ont attribué une responsabilité à laquelle je ne m’attendais pas", a dit M. Mae El Aynayne dans une déclaration à la MAP, ajoutant que ce choix intervient dans le cadre d’une phase fondamentale et décisive pour le parti, en particulier après l’annonce de sa décision de rejoindre l’opposition sous le slogan "l’opposition istiqlalienne nationaliste".

Le nouveau président du Conseil a souligné que cette phase nécessite davantage d’efforts de l’ensemble des cadres du parti pour retrouver sa place dans le paysage politique au service de l’intérêt général du Royaume. Lors de cette session, le Conseil national du parti de l’Istiqlal, avait décidé à l’unanimité de se ranger dans l’opposition. A ce propos, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka a affirmé que "l’opposition est la place naturelle du parti au sein du paysage politique".

Intervenant à l’ouverture de cette session, M. Baraka a affirmé que "notre position naturelle aujourd’hui au sein du paysage politique est de se constituer en une opposition istiqlalienne nationaliste, face à l’infiltration des tendances libérales déséquilibrées dans les structures de l’économie nationale, à la dilapidation du temps et des opportunités de réforme par le gouvernement, en présence de multiples défis, à la lenteur du rythme de l’action gouvernementale pour honorer les engagements et satisfaire les revendications légitimes des citoyens et à un exécutif qui se contente de gérer les contraintes au quotidien et de faire part de ses intentions sans disposer de prospective ou de dimension stratégique".

Le secrétaire général a souligné qu’il s’agit d’une "opposition mobilisée pour défendre la cause nationale, renforcer le front interne et contribuer activement à la diplomatie parallèle, une opposition qui participe aux mutations et réformes majeures dans le pays, à travers le plaidoyer, la force de proposition et l’élaboration de solutions et d’alternatives réalistes, réalisables, respectant l’intelligence du citoyen et veillant à faire entendre l’autre opinion et les voix non-écoutées au sein de la société et des institutions".

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