Chevènement sur la Syrie : « J’ai dit à Hollande d’éviter de faire une grosse bêtise »

Chevènement sur la Syrie :
Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, a participé au débat parlementaire, mercredi, sur la Syrie. Invité jeudi matin d’Europe 1, il a expliqué pourquoi il était contre une intervention militaire française : "le mot punir fait partie d’un autre univers, celui de la morale. Or le droit protège tous les pays, le droit tel qu’il a été fixé par le Conseil de sécurité des Nations Unies, c’est cela la légalité internationale. (…) Des frappes en dehors du Conseil de sécurité des Nations Unies, on a vu ce que donnait ce type d’ingérence : en Irak, au Kosovo. D’une certaine manière, on a vu le résultat d’une résolution détournée de son sens en Libye ; ce sont les milices islamistes qui sont maîtresses du terrain aujourd’hui."

Alors qu’on lui rappelle que Jean-Marc Ayrault a assuré avoir les preuves que des armes chimiques avaient été utilisées lors du massacre de Damas, Jean-Pierre Chevènement rappelle que "Colin Powell était sûr également qu’il avait la preuve quand il agitait sa fiole au Conseil de sécurité de l’ONU… (…) Je pense qu’Ayrault l est lui-même naturellement, il peut être soumis à diverses influences d’agences de renseignement… J’ai écouté moi-même les experts, je pense qu’une hypothèse n’a pas vraiment été étudiée : celle où des groupes d’opposition fanatiques, des islamistes radicaux, liés à Al-Qaïda, se seraient procurés ces armes…" Et de conclure : "j’ai dit à François Hollande qu’il faut éviter de faire une grosse bêtise". Nous sommes en face d’une guerre civile atroce, et nous ne savons pas ce qui se passera demain après Bachar El-Assad. Est-ce qu’un régime islamiste à Damas sera beaucoup mieux ?"


Chevènement : "Les faibles ne s'érigent pas sur… par Europe1fr

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