Castaner (LREM) reconnaît qu' »il y a eu une forme +d’arrogance+ » des députés de la majorité

Christophe Castaner reconnaît mardi dans un entretien au quotidien L’Opinion qu’il y a eu "dans un premier temps" à l’Assemblée nationale "une forme +d’arrogance+" du groupe LREM, mais que le gouvernement comme le groupe "sont désormais plus vigilants".

"Dans un premier temps, le groupe LREM a pu se montrer peut-être trop hégémonique", affirme le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement et délégué général de la République en marche. "Il y a eu une forme +d’arrogance+ et j’assume de la citer ainsi puisque cela nous a été reproché".

"Nous n’avons peut-être pas veillé assez à l’équilibre au sein de la majorité avec le groupe MoDem et nous avons très vite +cornérisé+ le groupe Nouvelle Gauche et le groupe des Constructifs", poursuit-il. "Aujourd’hui, nous avons une part de responsabilité dans la posture des députés socialistes, qui, avec Olivier Faure à leur tête, sont tombés dans une opposition systématique".

"La situation a cependant évolué", affirme Christophe Castaner, selon qui "le gouvernement comme le groupe LREM sont désormais plus vigilants".

Il salue une "amélioration technique" "spectaculaire" des députés novices LREM, soulignant que "le groupe a aussi acquis une maîtrise politique".

Alors que certains députés LREM se sont plaints récemment de leurs conditions de vie, M. Castaner estime que "c’est inacceptable". Il souligne que "le rythme parlementaire n’est pas plus élevé que dans le passé".

"La différence, c’est que les députés sont plus présents dans l’hémicycle", ajoute-t-il. Il indique d’ailleurs que "certains députés de la majorité, très engagés dans le processus législatif, peuvent donner le sentiment d’être moins présents auprès des Français dans leur circonscription, car ils sont très présents en commission et dans l’hémicycle".

Interrogé sur le projet de réforme constitutionnelle, M. Castaner indique que le travail "avance au sein du gouvernement et cela correspond au calendrier" annoncé par Emmanuel Macron devant le Congrès. Le président avait indiqué en juillet dernier que cette réforme des institutions devrait être parachevée "d’ici un an".

En ce qui concerne le projet de loi asile et immigration, Christophe Castaner estime qu’"il va falloir faire un travail de pédagogie".

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