Carlos Lopes : « Le Maroc un des pionniers de la transformation structurelle en Afrique »

Le Maroc figure parmi les pionniers de la transformation structurelle en Afrique, a affirmé, jeudi à Lisbonne, l’ancien secrétaire exécutif de la commission économique pour l’Afrique aux Nations-Unies et professeur universitaire, Carlos Lopes.

Intervenant, lors d’une rencontre intitulée "Africa XXI", organisée par l’Institut pour la Promotion de l’Amérique Latine et des Caraïbes (IPDAL), en partenariat avec l’Institut royal des études stratégiques (IRES), M. Lopes a évoqué la transformation structurelle en Afrique, le besoin de le faire et "le fait que nous sommes en retard par rapport à beaucoup de continents et régions du monde".

"Heureusement qu’il y a un ensemble de mesures prises par des pays réformateurs qui ont redonné la fierté au continent africain", s’est-il félicité.

Le Maroc, a-t-il ajouté, est un des pionniers de cette transformation structurelle, ayant donné un coup d’accélérateur à son industrialisation, à travers l’investissement dans les infrastructures, "ce qui a permis au port de Tanger Med de devenir le 1er port de la Méditerranée".

Par ailleurs, les investissements engagés au Maroc au niveau des chemins de fer et des routes, outre la modernisation de ses aéroports, constituent des éléments indispensables pour pouvoir créer l’écosystème de la transformation.

"Que ce soit dans l’industrie automobile ou l’industrie aéro-spatiale, le Maroc s’intègre dans les chaînes de valeurs globales faisant preuve d’une bonne démonstration de réussite", a conclu l’ancien expert de l’ONU.

Cette rencontre sur l’Afrique, qui a réuni divers acteurs du continent pour débattre des relations entre l’Afrique, le Portugal et l’Europe, visait à sensibiliser les décideurs politiques portugais, publics et privés, à ce continent moderne et avancé, à la fois technologiquement et économiquement.

Elle avait également pour objectif d’influencer de manière positive les agendas des acteurs portugais et européens, en plaidant pour la nécessité de reconnaître l’Afrique en tant que continent incontournable dans toute stratégie d’internationalisation du 21e siècle.

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