COP21: Laurent Fabius promet un accord « juridiquement contraignant »

Le projet d’accord final sur le climat, qui vise à limiter le réchauffement de la planète, a été soumis samedi aux représentants de 195 pays réunis près de Paris, par le président de la COP21 Laurent Fabius.

Le ministre français des Affaires étrangères, président de la COP21, a annoncé samedi midi un projet d’accord final sur le climat «juridiquement contraignant». Les pays ont été invités à en prendre connaissance et à se retrouver à 15h45, au Bourget.

Le projet «confirme notre objectif central, vital même, de contenir l’augmentation de la température moyenne bien en-deça de 2° et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5°, ce qui permettrait de réduire significativement les risques et les impacts liés au changement climatique», a déclaré Laurent Fabius en séance plénière. Ce projet d’accord est «juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant», a-t-il précisé.

«S’il est adopté, ce texte sera un tournant historique», a-t-il poursuivi, sous les applaudissements nourris des délégations qui se sont ensuite levées.

Laurent Fabius, au bord des larmes, se tenait debout à la tribune, la main sur le cœur. «Ce texte que nous avons construit ensemble constitue le meilleur équilibre possible, un équilibre à la fois puissant et délicat qui permettra à chaque délégation, à chaque pays de rentrer chez soi la tête haute et avec des acquis importants», a-t-il encore dit.

100 milliards de dollars promis

Sur la question épineuse des financements, le texte prévoit que les 100 milliards de dollars promis chaque année par les pays du Nord pour aider ceux du Sud à financer leurs politiques climatiques soient «un plancher pour l’après 2020. Un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard en 2025».

François Hollande a ensuite exhorté les 195 pays représentés à Paris à franchir «le pas décisif» en adoptant dans la journée l’accord de la Conférence de l’ONU sur le climat. Parlant, à la tribune de la COP21, d’un «acte majeur pour l’humanité», le chef de l’Etat français a appelé les délégués à faire de ce «12 décembre un jour non seulement historique mais une date pour l’humanité». «La France vous demande, la France vous conjure d’adopter le premier accord universel de notre histoire», a-t-il ajouté.

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