Le juge, se référant à la récente décision du Conseil d’Etat suspendant un arrêté comparable, estime qu’"en l’espèce, compte tenu des récents événements (…), la présence (…) d?une femme portant un costume de bain de la nature de ceux visés par l?arrêté (…) serait (…) de nature à générer des risques avérés d?atteinte à l?ordre public qu?il appartient au maire de prévenir".
Le tribunal administratif de Bastia a rejeté mardi la requête en référé de la Ligue des droits de l’homme demandant la suspension de l’arrêté anti-burkini pris par le maire de Sisco (Haute-Corse) au lendemain d’une rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune à la mi-août.