Burkina : Le lieutenant-colonel Zida s’engage pour une transition « dans un cadre constitutionnel »

Le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, s’est engagé lundi à assurer la transition politique « dans un cadre constitutionnel ».

S’exprimant lors d’une rencontre avec le corps diplomatique à Ouagadougou, il a affirmé que le pouvoir exécutif sera conduit par "un organe de transition dans un cadre constitutionnel". Cet organe, poursuit-il, sera dirigé par une personnalité consensuelle désignée par tous les acteurs de la vie nationale. M. Zida n’a pas précisé de calendrier d’action mais il a souhaité un délai "le plus bref possible".

La communauté internationale, Etats-Unis en tête, a condamné dimanche la prise de pouvoir par l’armée, appelant à transférer le pouvoir aux autorités civiles. La Constitution, suspendue par les militaires, prévoit que le président de l’Assemblée nationale assure l’intérim du pouvoir en cas de vacance. De son côté, la médiation internationale tripartite au Burkina Faso conduite par l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a évoqué la menace de "sanctions".

Après 27 ans de règne, Blaise Compaoré a démissionné vendredi sous la pression de la rue qui protestait contre un projet de modification de la Constitution qui devait lui permettre de briguer un nouveau mandat à la tête du pays lors des élections de 2015.

Samedi, l’armée a désigné M. Zida pour diriger un régime de transition mais les partis d’opposition ont exigé un pouvoir civil.

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