Brigitte Bardot demande à Macron un « miracle » de Noël pour les animaux

Vidéosurveillance dans les abattoirs, lutte contre la chasse qui transforme la France en "centre de loisirs pour extermination d’animaux": l’ex-icône française Brigitte Bardot réclame au président Emmanuel Macron un "miracle" de Noël pour la condition animale, dans une lettre ouverte publiée mercredi.

"La protection animale en France est livrée à un total abandon, à un je-m’en-foutisme général de la part du gouvernement", tonne l’ancienne actrice et éternelle militante de la cause animale, âgée de 84 ans.

"Noël est un petit miracle pour certains et je crois aux miracles!", poursuit-elle.

"S’il est difficile, parfois impossible, d’améliorer la condition humaine, il serait facile avec un peu d’attention, de compassion, de volonté d’améliorer la condition animale dont les souffrances muettes sont une honte pour la France", assure Brigitte Bardot.

Elle juge la vidéosurveillance "indispensable" dans les abattoirs, "lieux d’épouvante où 3 millions d’animaux sont sacrifiés chaque jour en France, dans des conditions de barbarie indignes et terrifiantes".

Par ailleurs, elle accuse Emmanuel Macron d’avoir fait "allégeance aux chasseurs". "Vous faites de la France un Centre de loisirs pour extermination d’animaux", lui lance-t-elle.

Elle rappelle que 76 associations de protection animale, dont sa fondation, la Fondation Bardot, viennent de publier un appel contre "les abus de la chasse".

"Vous avez le devoir de (le) prendre en considération", plaide-t-elle, en jugeant "indigne d’un président de fricoter, à la pêche aux voix, avec des individus d’une telle vulgarité, d’une telle cruauté".

Ces derniers mois, l’ancienne actrice a interpellé le président de la République à plusieurs reprises au sujet de la cause animale.

Il l’avait reçue en entretien fin juillet et elle avait alors loué son "attention" et sa "bonne disposition". Mais en août, après des arbitrages sur la réforme de la chasse, elle s’était dite "furieuse" et l’avait accusé de se mettre "à genoux" devant les chasseurs.

Les chasseurs avaient obtenu du président Macron, qui a plusieurs fois exprimé son soutien à la pratique de la chasse, une baisse du permis national de chasse de 400 à 200 euros par an, qu’ils réclamaient depuis longtemps.

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