"Du point de vue du Premier ministre Rinne (…) le Royaume-Uni doit présenter une proposition écrite d’ici la fin du mois" de septembre, a indiqué dans un courriel à l’AFP un porte-parole du cabinet du Premier ministre.
Un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson a de son côté rejeté ce délai. "Nous présenterons des solutions écrites formelles quand nous serons prêts, et non en fonction d’une échéance artificielle", a souligné ce porte-parole.
Mecredi, lors d’une visite diplomatique à Paris, Antti Rinne avait déclaré que "toute proposition" du Royaume-Uni devait "être présentée très prochainement, si elle doit être discutée".
"Cependant, nous devons également nous préparer à un Brexit sans accord", avait-t-il ajouté à l’issue d’un entretien avec le président Emmanuel Macron.
Les 28 se réuniront les 17 et 18 octobre à Bruxelles, soit une dizaine de jours avant la date prévue pour le divorce, le 31 octobre.
"Le temps presse" pour négocier un accord a prévenu jeudi une source diplomatique française. "On ne négociera pas directement au Conseil européen mi-octobre", a souligné cette source.
"Il y a encore beaucoup de ‘si’, de points d’interrogation et d’hypothèses", avait souligné en début de semaine l’Elysée, se disant dans l’attente de "propositions britanniques précises".
A ce stade, "on ne peut pas aujourd’hui dire si on sera en position ou pas d’avoir un accord" et "on se prépare à tous les scénarios", dont celui d’un Brexit sans accord, avait-on ajouté de même source.
Downing Street a fait savoir mercredi que le Premier ministre britannique Boris Johnson avait appelé le président de la Commission Jean-Claude Juncker et que les deux hommes avaient discuté "de leur détermination commune à parvenir à un accord".
Selon une source européenne, la question du calendrier devrait être discutée lors d’une rencontre entre les deux hommes la semaine prochaine en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.