C’est la première fois de l’histoire du Brésil qu’un ancien chef d’Etat est condamné pour corruption. Sur décision du juge Moro, l’ancien syndicaliste, au pouvoir de 2003 à 2010, reste néanmoins libre en attendant la décision du tribunal fédéral régional de Porto Alegre en appel. « Comme l’emprisonnement d’un ex-président de la République représente un certain traumatisme (…) il est plus prudent d’attendre le jugement de la cour d’appel », a expliqué le magistrat dans sa décision de 218 pages.
Lula a confirmé par l’intermédiaire de ses avocats son intention de faire appel contre un procès qu’il a qualifié de « farce » par le passé. « Nous prouverons son innocence devant toutes les cours impartiales, y compris aux Nations unies », ont indiqué ses avocats à l’AFP.