Boxe aux JO-2020: aucune réunion à l’agenda entre l’AIBA et le CIO

Aucune réunion n’est encore prévue entre le Comité international olympique et l’AIBA, près de deux mois après l’annonce par le CIO de l’ouverture d’une enquête sur la controversée Fédération internationale de boxe, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

"A ce jour, il n’y a pas de réunion programmée avec le CIO", a indiqué à l’AFP l’Américain Tom Virgets, le directeur général de l’AIBA.

Interrogé par l’AFP, un porte-parole du CIO a indiqué que la tenue d’une réunion entre les deux parties sera envisagé "une fois que tous les documents et toutes les réponses reçus de l’AIBA auront été étudiés".

Le CIO a annoncé fin novembre l’ouverture d’une enquête sur l’AIBA, confiée à une commission ad-hoc présidée par le Serbe Nenad Lalovic, membre de la commission exécutive du CIO et président de la Fédération internationale de lutte. Dans l’attente des conclusions de cette commission, l’instance a également décidé de geler l’organisation du tournoi de boxe aux Jeux Olympiques de Tokyo-2020.

Cette commission s’est réunie mercredi dernier mais "sans la présence de l’AIBA", a précisé le CIO.

Le CIO avait mis en avant en novembre "plusieurs motifs d’inquiétude majeure" concernant les finances ainsi que la gouvernance et l’éthique de l’AIBA, tout en promettant de "faire le maximum" pour protéger les athlètes et s’assurer qu’un tournoi de boxe aura bien lieu à Tokyo-2020.

L’AIBA "prépare des documents à présenter (au CIO) qui détaillent les nouveaux progrès que nous avons réalisés sur toutes les questions posées par le CIO", a ajouté M. Virgets.

Reprenant les termes d’un communiqué publié fin décembre, M. Virgets a demandé à nouveau que les auditions de la commission d’enquête du CIO soient "publiques".

"L’AIBA est transparente et n’a rien à cacher", ajoute M. Virgets, qui juge que "le CIO a utilisé toutes les opportunités pour critiquer publiquement l’AIBA et son président".

La boxe, discipline historique des Jeux, avait déjà suscité l’ire du CIO en 2016 à Rio, où 36 responsables et arbitres avaient été suspendus sur fond de rumeurs de combats truqués.

Les relations ne se sont pas améliorées avec l’élection début novembre de l’homme d’affaires ouzbek Gafur Rakhimov à la présidence de l’AIBA. Il est accusé d’être un "criminel majeur" dans son pays par le Trésor américain, ce qu’il a nié vigoureusement dans un entretien à l’AFP.

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