Bouteflika choisit la Suisse pour de nouveaux contrôles médicaux

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, s’est rendu dimanche en Suisse pour y subir des examens médicaux de routine, a annoncé la présidence dans un communiqué diffusé par l’agence de presse d’Etat APS.

"Son excellence, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République a quitté le pays ce dimanche 24 avril 2016, pour une visite privée à Genève, durant laquelle, il effectuera des contrôles médicaux périodiques", dit le message de la présidence.

Âgé de 79 ans, Abdelaziz Bouteflika a été victime d’un grave accident vasculaire cérébral en 2013. Elu pour un quatrième mandat en 2014, ses apparitions à la télévision nationale sont toujours brèves et les photos sont rares. La dernière le montrant le regard hagard, la bouche entrouverte et très démuni face au Premier ministre français Manuel Valls a provoqué une grande polémique en Algérie au point que le Conseil de la nation a considéré jeudi dernier que l’exploitation de cette photo constitue un "dérapage grave qui outrepasse les limites de la décence politique et les us diplomatiques".

Son transfert en Suisse et non en France confirme que le malaise entre les deux pays et bien réel, depuis cette visite du Premier ministre français à Alger, le 10 avril dernier dans le cadre de la tenue de la 3e session du Comité intergouvernemental algéro-français.

"La campagne orchestrée contre l’Algérie s’est une fois encore confirmée à travers le comportement répréhensible du Premier ministre français Manuel Valls après l’honneur qui lui a été fait d’être reçu par le président de la République, un dérapage grave dénotant une intention malveillante et procédant d’un penchant irréfléchi qui transgresse les règles d’éthique, les us diplomatiques et les limites de la décence politique", s’est insurgée la chambre haute du parlement dans un communiqué.

Pour Le conseil de la nation, "Les attaques consécutives émanant de différents milieux français reflètent un acharnement systématique allant en sens contraire des avancées réalisées ces dernières années pour l’édification d’une relation algéro-française privilégiée aux perspectives stratégiques basées sur les intérêts partagés, la confiance et le respect mutuels".

Des outrages "inacceptables" qui ne sont pas un cas isolé, selon le conseil de la nation qui rappelle qu’auparavant, un journal français avait déjà, au mépris de la déontologie de la presse et dans une entreprise aussi tendancieuse que fallacieuse, évoqué les soi-disant Panama papers pour s’en prendre aux symboles et Institutions de l’Etat.

Dans ce communiqué, le conseil de la nation vqualifie de complot contre l’Algérie la publication de cette photo sur le compte Twitter de M. Valls.

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