Botola 1 (2019/2020): Les beaux challenges du Wydad de Casablanca

Prenant goût aux lauriers au cours des dernières années, le Wydad de Casablanca aura à cœur de conserver son titre de champion de la Botola Pro-1, qui démarre ce weekend, tout en continuant de défendre son statut de valeur sure du football continental et arabe.

Surfant sur une dynamique positive à la faveur d’une stabilité managériale et une bonne santé santé financière, le Wydad se fixe, chaque année, des ambitions plus grandes que la précédente, ce qui l’expose au risque d’éparpillement des forces et au casse-tête des calendriers qui s’entremêlent les uns aux autres.

"Le seuil des objectifs est très élevé pour la nouvelle campagne", a assuré à la MAP l’entraîneur adjoint Youssef Achami, considérant qu’il est "tout à fait normal que le Wydad joue sur tous les tableaux". Voilà qui est bien clair.

En plus de la défense du titre national, le WAC cherchera sérieusement à glaner une dixième Coupe du Trône, qui lui fuit depuis l’édition 2000/2001. Une période très longue pour le club qui détenait jadis le record de victoires dans la prestigieuse compétition.

Au regard de sa symbolique et de ses retombées financières indéniables, la Coupe arabe des clubs, baptisée cette année du nom de SM le Roi Mohammed VI, occupe une bonne place sur le tableau de bord du staff technique et de la direction du Wydad de Casablanca.

Ayant toujours en travers de la gorge le scandale retentissant de la finale de La Ligue des Champions d’Afrique, les irréductibles supporters des Rouge et Blanc veulent leur revanche sur le terrain et non pas dans les coulisses.

Pour réparer les injustices criantes dont leur club a été victime, ils ont fait leur choix: la "Champions" doit être l’objectif numéro un. D’autant que le Wydad s’est imposé comme l’un des mastodontes de cette épreuve et un invité habituel du carré d’as.

"En étant le club marocain le plus en vue des cinq dernières années (ndlr: 3 titres nationaux, 1 Ligue des Champions et 1 Super-coupe d’Afrique), cela exige une mobilisation tous azimuts de l’ensemble des composantes du club pour défendre ce statut et réaliser les objectifs", a fait savoir Youssef Achami.

Sous la houlette de son nouvel entraîneur, le Serbe Zoran Manojlovic, le Wydad de Casablanca a entamé ses préparatifs dès le début juillet dernier, en prévision de l’éventualité de faire rejouer la finale retour de la Ligue des Champions face à l’Espérance de Tunis.

Pour rappel, cette rencontre n’est pas allée à son terme en l’absence de la VAR et du chaos suscité par le refus d’un but en faveur des Marocains, alors que le score était de 1-0 pour les Tunisois (aller 1-1). Les deux clubs restent suspendus à une décision définitive de la CAF sur l’issue de cette finale.

Après un stage à Casablanca, le Wydad a effectué un camp de concentration à Marrakech avec des matches amicaux axés sur l’amélioration de la condition physique, explique Achami, qui a regretté l’absence de certains éléments retenus par les équipes nationales.

Si des joueurs moins influents ont été transférés ou prêtés à d’autres clubs, le tenant du titre sera surtout privé des services de son attaquant vedette Mohammed Ounajem, parti au Zamalek du Caire.

En revanche, l’équipe s’est renforcée, en attaque, par l’arrivée sous forme de prêt du buteur Ayoub El Kaabi, qui évolue dans le championnat chinois, et du Congolais Kabongo Kasongo, qui ne s’est pas adapté au système de jeu du Zamalek.

Le Wydad a, en outre, recruté les défenseurs Murshid Juuko (Ouganda) et Ibrahim Nejmeddine, ainsi que les milieux offensifs Mohamed Kamal (FAR) et Haytham Bahja (Nadi Salmi).

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