"Il est dans le droit constitutionnel", a-t-il ajouté, indiquant qu’en vertu de la Constitution ivoirienne, si Laurent Gbagbo partait, il faudrait réorganiser des élections. "Il faut laisser les Etats être souverains", a également martelé le conseiller. Laurent Gbagbi n’a, selon Bernard Oudin, pas de compte à rendre à la communauté internationale, car "il n’a commis aucun crime en Côte d’Ivoire", et ira par conséquent "jusqu’où son sens de l’histoire le mènera".
Bernard Oudin, conseiller spécial de Laurent Gbagbo, s’est exprimé samedi sur Europe 1 sur les derniers événements en Côte d’Ivoire, vantant les mérites politiques du président ivoirien sortant. Selon lui, la nuit dernière a été "relativement calme" à Abidjan, et Laurent Gbagbo était encore, "il y a 36h, dans sa résidence" de la capitale. "C’est un démocrate depuis toujours (…), un homme de conviction", a exposé Bernard Oudin, qui a défendu celui qu’il qualifie de "fondateur du multipartisme", qui "s’est battu pour organiser des élections".
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