La Jordanie et l’Egypte sont les deux seuls pays arabes à avoir conclu la paix avec Israël.
Les deux dirigeants ont évoqué le processus de paix israélo-palestinien en panne depuis 2014, selon un communiqué du cabinet royal à Amman.
Le roi a réitéré "la nécessité d’avancer dans les efforts en vue de trouver un règlement au conflit israélo-palestinien sur la base de la solution de deux Etats", c’est-à-dire la création d’un Etat palestinien coexistant avec Israël, a précisé le communiqué.
A Jérusalem, le bureau de M. Netanyahu a affirmé dans un communiqué que la brève rencontre s’était déroulée à Amman et avait porté sur la question de Jérusalem, l’une des plus épineuses du conflit israélo-palestinien.
La Jordanie, un allié des Etats-Unis, est un acteur historique dans le processus de paix mais aussi le gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem-Est.
"M. Netanyahu a réitéré l’engagement d’Israël à respecter le statu quo dans les lieux saints à Jérusalem", selon le communiqué israélien.
En vertu de ce "statu quo", les juifs ont l’autorisation d’accéder à l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam à Jérusalem-Est également vénéré par les juifs comme le mont du Temple, mais y ont l’interdiction de prier. Les musulmans peuvent aller y prier à toute heure.
Israël a nommé en février un nouvel ambassadeur en Jordanie, poursuivant la normalisation avec Amman après des mois de tensions consécutives à la mort de deux Jordaniens tués par un agent de sécurité israélien dans l’enceinte de la représentation diplomatique en 2017.