Ban ki-moon appelle à « l’arrêt immédiat » de l’usage disproportionné de la force en Libye

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé, dimanche à New York, à « l’arrêt immédiat » de l’usage disproportionné de la force par le gouvernement libyen, faisant part de sa « vive préoccupation » des combats signalés dans l’Ouest du pays.

M. Ban "appelle à l’arrêt immédiat de l’usage disproportionné de la force par le gouvernement et des attaques sans discernement contre des cibles civils", indique un communiqué du porte-parole de l’ONU, publié dans la soirée.

Le Secrétaire général a fait part de sa vive préoccupation à propos des combats signalés dans l’Ouest du pays qui auraient faits de nombreux morts et "menacent de tourner au carnage dans les jours à venir", ajoute le communiqué, regrettant que "les civils payent le prix de ces violences".

"Dans la matinée, le Secrétaire général s’est entretenu avec le ministre libyen des Affaires étrangères, Musa Kusa, et a fermement appelé à la fin des hostilités et au respect complet de la résolution 1970 du Conseil de sécurité. Il a appelé les autorités de Tripoli à respecter les droits de l’Homme de toutes les personnes présentes dans le pays et à lever les restrictions imposées à la presse", poursuit le porte-parole.

Adoptée samedi 26 février, la résolution 1970 impose des sanctions au régime libyen, ainsi qu’un embargo total sur les armes. Elle demande aux autorités la fin des violences contre les civils, libyens ou ressortissants étrangers. Elle saisit également la Cour pénale internationale pour d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés en Libye.

"Le Secrétaire général a également discuté de l’évolution troublante de la situation humanitaire, en particulier de la détresse des travailleurs migrants, et a appelé les autorités à assurer la sécurité de tous les étrangers sur place et l’accès aux organisations humanitaires", poursuit le porte-parole de Ban Ki-moon, avant d’ajouter qu’une proposition "d’envoi immédiat d’équipes humanitaires d’évaluation à Tripoli" a été acceptée par le ministre libyen des Affaires étrangères.

"Au cours de sa conversation téléphonique, il a demandé aux autorités de Tripoli d’assumer leur responsabilité de protéger les citoyens et de prendre en compte les aspirations légitimes du peuple à vivre dans la dignité et la paix. Il les a appelées à considérer en urgence l’intérêt du peuple et à écouter les appels unis de la communauté internationale", souligne le communiqué.

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