"Nous envisageons en effet que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget", a-t-il précisé.
Jean-Marc Ayrault a donné l’exemple des 20 milliards d’euros qui seront nécessaires pour financer l’installation de l’internet à très haut débit sur tout le territoire.
Cette possible cession de participations dans des groupes semi-publics avait déjà été annoncée par Arnaud Montebourg, début avril, dans un entretien au Wall Street Journal, quelques jours après la vente d’une participation de 3,12 % dans l’équipementier aéronautique Safran pour 448,5 millions d’euros.
Outre Safran, l’Etat possède participations minoritaires dans France Télécom, Air France-KLM, GDF Suez ou encore EADS, Renault et STX, et compte des parts majoritaires dans EDF ou Areva.