Aucun calendrier n’avait été fixé pour la fin de l’opération russe en Syrie (porte-parole du Kremlin)

Les combattants extrémistes se seraient rendus « maîtres de Damas » si la Russie n’était pas intervenue au côté du gouvernement syrien, a déclaré, vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, un an jour pour jour après la première intervention de l’aviation russe.

La principale leçon à tirer de l’intervention russe est que "ni l’Etat islamique, ni Al Qaïda, ni le Front al Nosra ne sont aujourd’hui installés à Damas", s’est-il félicité, notant qu’aucun calendrier n’avait été fixé pour la fin de l’opération russe.

Si le gouvernement russe se félicite des opérations menées aux cotés son allié syrien, les attaques et bombardements aériens suscitent une forte condamnation de la part des membres de la coalition.

En effet, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry a déclaré, jeudi, que les Etats-Unis étaient sur le point de suspendre toute discussion avec la Russie sur la Syrie, condamnant l’offensive "absurde" lancée contre Alep par les forces pro-Assad soutenues par l’aviation russe.

A Paris, Jean-Marc Ayrault a, quant à lui, appelé Moscou à ne pas être complice de "crimes de guerre" à Alep.

Ces messages d’indignation se sont succédé après l’offensive aérienne sur les quartiers d’Alep-Est en Syrie qui a fait plus de 70 morts et le bombardement d’un convoi d’aide humanitaire des Nations unies près d’Alep par des avions militaires syriens ou russes, faisant 20 morts, selon l’ONU.

Moscou et Damas avaient jugé que ces frappes compromettaient la trêve instaurée une semaine auparavant, même si le Pentagone avait plaidé l’erreur de ciblage.

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