Au Maroc, les Istiqlaliens élisent à huis clos leur secrétaire général et leur instance exécutive
Narjis Rerhaye (A Rabat)
Le congrès des istiqlaliens reprend à huis clos, à Rabat, au complexe sportif Moulay Abdallah. C’est loin des caméras, des micros et des journalistes que les militants ont choisi de décider de leur destin. Le week-end dernier, les deux séances du 17ème congrès de l’Istiqlal ont été émaillées de violences opposant pro-Chabat et pro-Barakat, écornant sérieusement l’image du parti fondé par Allal Al Fassi.
Ce samedi 7 octobre, la présidence du congrès a tout fait pour éviter toute confrontation, violence et autres affrontements. Pas question, expliquent les organisateurs, a laissé la place à une quelconque tentative de faire avorter cette élection.
Deux candidats officiels se livrent bataille : Hamid Chabat, le SG sortant-partant qui s’accroche bec et ongles à son fauteuil et Nizar Baraka, l’actuel président du conseil économique, social et environnemental, ancien ministre et surtout petit-fils d’Allal Al Fassi.
Les quelques 1482 membres du conseil national seront appelés par vagues successives, munis de leur badge et carte d’identité nationale, pour voter à l’intérieur de la salle couverte. La matinée est réservée à l’élection du secrétaire général du parti de la balance. Et c’est tard dans la soirée de ce même 7 octobre que seront élus les membres du comité exécutif.
Aujourd’hui à 14 heures, 70% ont déjà voté dans le calme contrairement à la semaine passée.