Ces attentats, en grande partie préparés depuis la Belgique, ont fait 130 morts, dont 90 dans la salle de spectacles du Bataclan.
Le nouveau suspect, arrêté "avant Noël", est soupçonné d’être mêlé à "la fourniture de (fusils d’assaut) Kalachnikov" aux auteurs, a précisé à l’AFP Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.
Selon le quotidien belge La Dernière heure, qui a révélé l’information, "Mohamed E." a été inculpé de "participation aux assassinats terroristes" commis le 13 novembre.
Il serait lié à un des principaux suspects encore en vie, Mohamed Bakkali, un Belge de 31 ans arrêté en Belgique deux semaines après les attaques et remis à la justice française en janvier 2018.
Dans cette enquête tentaculaire, menée conjointement par des magistrats antiterroristes français et belges, l’aspect concernant la fourniture d’armes est actuellement "activement exploré", a ajouté M. Van Duyse.
Ces attentats, revendiqués par le groupe Etat islamique, sont les pires jamais commis sur le sol français.
Trois commandos composés de neuf jihadistes ont tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris, dans la salle de concerts du Bataclan (90 morts), aux terrasses de plusieurs bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort).
Les investigations ont mis au jour une cellule jihadiste ayant des ramifications à travers l’Europe, essentiellement en Belgique. Elle a aussi frappé à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, faisant 32 morts.
Dans l’enquête sur le 13 novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations attendu d’ici un an.