Attentat de Marrakech : les accusés nient tout lien avec l’acte criminel

Attentat de Marrakech : les accusés nient tout lien avec l
Lors de l’audience de jeudi, la Cour a achevé l’audition des personnes poursuivies dans cette affaire qui ont nié tout lien avec cet acte criminel ayant fait 17 morts et 21 blessés, des Marocains et des étrangers.

Le deuxième accusé dans cette affaire, Hakim Dah, a indiqué que ses rapports avec le principal accusé se limitaient à une relation dans le cadre du travail, puisque tous les deux étaient des vendeurs de chaussures usagées, ajoutant que son voyage en Libye via la ville de Dakhla avait pour seul objectif d’émigrer vers l’Italie. Il a également indiqué avoir rencontré lors de son séjour en Libye, le principal accusé, ainsi qu’un autre prévenu poursuivi dans le cadre de cette affaire, ajoutant qu’ils sont partis en compagnie de touristes étrangers en Mauritanie, au Mali puis en Algérie.

Le prévenu a aussi affirmé que leur déplacement dans ces pays avait un objectif uniquement commercial, niant avoir contacté l’un des membres du réseau Al Qaïda. Hakim Dah a par ailleurs indiqué qu’il se trouvait le jour de l’attentat dans l’un des marchés de la ville de Safi où il exerçait son métier de vendeur de chaussures usagées.

Pour sa part, l’accusé Abdesamad Bettah a nié tout lien avec l’attentat terroriste, ajoutant que ses déplacements en Mauritanie, au Mali et en Algérie avaient pour but le commerce de téléphones portables.

Les autres accusés ont tous nié tout lien avec l’agression terroriste, indiquant que leur relation avec le principal accusé était d’ordre commerciale ou de voisinage.

La même juridiction avait entendu la semaine dernière Adil Othmani, principal accusé, qui a récusé toutes les accusations portées contre lui.

Neuf individus sont poursuivis dans l’affaire "Argana", chacun en ce qui le concerne, pour "constitution de bande criminelle en vue de préparer des actes terroristes, meurtre avec préméditation, possession et fabrication d’explosifs par infraction à la loi dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public par l’intimidation, la tenue de réunions publiques sans autorisation et l’exercice d’une activité au sein d’une association non-autorisée".

Perpétré le 28 avril dernier, l’attentat contre le café Argana, situé à la Place Jamaâ Lafna, avait fait 17 morts et 21 blessés, des Marocains et des étrangers.

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