Attaques terroristes à Ouagadougou : Un Burkinabè placé en garde à vue

Un Burkinabè a été placé en garde à vue pour lien présumé avec les auteurs des attaques terroristes perpétrées le 15 janvier à Ouagadougou et qui ont fait 30 morts et des dizaines de blessés, a-t-on indiqué mercredi de source proche de l’enquête.

 »Nous avons retrouvé un lien entre les assaillants et lui. Nous allons essayer de développer c’est liens », a indiqué, lors d’une conférence de presse, le capitaine Youmandia B. Lompo, membre de l’équipe d’enquête.

Huit individus ont été interpellés depuis le 16 janvier dans le cadre de l’enquête, a souligné pour sa part le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, précisant que sept ont été relâchées pour ‘insuffisance de preuves » et une personne est actuellement gardée à vue pour des ‘recoupements supplémentaires ».

Les attaques terroristes perpétrées contre l’hôtel Splendid et le café-restaurant Cappuccino, situés en plein de centre de la capitale burkinabè, suivies d’une prise d’otages, ont fait 30 morts et 71 blessés, alors que 176 otages ont été libérés et trois assaillants tués.

La justice Burkinabè a ouvert une enquête pour ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, assassinat, tentative d’assassinat, prise d’otage, détention illégale d’armes à feu contre X ».

Les assaillants étaient au nombre de trois, selon les investigations menées jusqu’à ce jour, a affirmé Maiza Sérémé, faisant savoir que parmi les trois assaillants tués deux présentent des traits sahéliens tandis que le troisième de teint noir présente des traits soudaniens.

Ils étaient armés de fusils automatiques d’assaut de type ‘AKS », minus de grenades défensives et de combustibles dont la nature reste à déterminer, a-t-elle ajouté.

Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué les attaques terroristes de Ouagadougou, rappelle-t-on.

Une cérémonie d’hommage national aux victimes de ces attaques a été organisée lundi dernier en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, et de milliers de Burkinabè, tandis que les mesures de sécurités ont été renforcées aussi bien à l’intérieur des villes, que sur les axes routiers et au niveau de frontières.

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