Athlétisme/Rabat : Pas de Caster Semence mais l’espoir Juan Miguel Echevarria

La Sud-Africaine Caster Semenya a finalement décliné l’invitation des organisateurs du meeting de Rabat (Maroc) et ne participera pas dimanche au 800 m, mais cette étape de la Ligue de diamant pourra compter sur le phénomène cubain Juan Miguel Echevarria pour faire le spectacle à la longueur.

. Nouvel envol pour Echevarria?

On attend beaucoup du nouveau duel à la longueur entre le champion du monde Luvo Manyonga et le prodige cubain Juan Miguel Echevarria (20 ans). Ce dernier, qui avait affolé la planète athlétisme en 2018 avec un bond exceptionnel à 8,83 m à Stockholm, non homologué en raison d’un vent légèrement trop favorable (2,1 m/s), a de nouveau prouvé son immense potentiel en sautant à 8,92 m en mars à Cuba. Les caprices d’Eole (3,3 m/s) n’ont encore une fois pas permis de valider son essai, mais Echevarria menace de plus en plus le vieux record du monde de l’Américain Mike Powell (8,95 m en 1991). La confrontation entre Manyonga et son rival cubain sera arbitrée par le champion olympique Jeff Henderson.

. Guliyev pour marquer son territoire

Le champion du monde du 200 m, éclipsé par les jeunes bolides US (Michael Norman, Noah Lyles), aura à cœur de briller et de s’approcher de son Graal, le vieux record d’Europe du demi-tour de piste détenu depuis 1979 par l’Italien Pietro Mennea (19 sec 72). Mais les Américains ne sont jamais loin et le Turc devra se méfier d’une autre pépite venue d’outre-Atlantique, Kenneth Bednarek (20 ans), flashé cette année en 19 sec 82.

. McLeod, un chrono à descendre

Bloqué à 13 sec 12 en 2019, le roi du 110 m haies Omar McLeod espère passer un cap à Rabat. Mais le champion olympique et du monde jamaïcain devra se méfier, comme d’habitude, du Russe Sergey Shubenkov, sacré aux Mondiaux de 2015, et qui doit réagir après un début de saison mitigé sur le plan chronométrique (13 sec 26 à Rome, le 6 juin).


. Morris et Stefanidi en quête de rebond

L’inséparable duo Ekaterini Stefanidi-Sandi Morris, qui domine la perche féminine, doit passer la vitesse supérieure, les deux sauteuses étant pour l’instant largement devancées au bilan mondial par l’Américaine Jennifer Suhr (4,91 m). Stefanidi, championne olympique et du monde, n’a pas fait mieux que 4,72 m cette année, alors que sa dauphine Morris, revenue fin avril après une coupure de huit mois et une opération de la cheville gauche, n’a pas bondi plus haut que les 4,76 m réussis lors de son retour aux Drake Relays à Des Moines (Iowa).

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