Arrivée de Netanyahu en Argentine, 1ère étape de sa tournée sud-américaine

Benjamin Netanyahu est arrivé lundi à la mi-journée à Buenos Aires, où débute la première tournée d’un chef de gouvernement israélien en Amérique latine.

Entouré d’importantes mesures de sécurité, le Premier ministre devait rencontrer lundi la communauté juive argentine, estimée à 300.000 membres, soit la plus importante d’Amérique latine. La rencontre était fermée à la presse.

M. Netanyahu participera également dans la journée à une cérémonie à huis-clos en mémoire des victimes de deux attentats à la bombe qui ont visé en 1992 l’ambassade d’Israël (29 morts et 220 blessés) et en 1994 un centre communautaire juif (85 morts et 300 blessés).

Pour Israël, c’est le mouvement chiite libanais Hezbollah qui a perpétré l’attentat contre l’ambassade. Les enquêteurs argentins ont eux accusé cinq anciens responsables iraniens d’avoir commandité auprès du Hezbollah l’attentat contre le centre communautaire. L’Iran a démenti toute implication.

Des organisations pro-palestiniennes et de partis de gauche devaient manifester contre cette visite mardi, quand M. Netanyahu sera reçu par le président argentin Mauricio Macri.

Israël cherche à élargir ses liens économiques et commerciaux avec de nouvelles régions et à se rapprocher de pays susceptibles de voter en sa faveur auprès des instances de l’ONU, où l’Etat hébreu est souvent condamné pour l’occupation des Territoires palestiniens.

Le Premier ministre doit se rendre ensuite en Colombie et au Mexique (11-15 septembre), avant de participer à New York à l’Assemblée générale des Nations unies.

Le passage de M. Netanyahu en Argentine lundi et mardi devrait permettre de renforcer les liens commerciaux entre les deux pays.

"Il y a une bonne opportunité d’augmenter les investissements et les échanges commerciaux", a souligné un haut responsable au sein du ministère argentin des Affaires étrangères.

L’Argentine fera une déclaration concernant le transfert de quelque 140.000 documents et photos historiques de la Seconde Guerre mondiale pour permettre de nouvelles recherches sur l’Holocauste.

AFP

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