Angela Merkel plaide pour une position « commune » de l’Europe sur la Libye

La chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé jeudi devant les étudiants de l’Université de Ouagadougou qu’il fallait que l’Europe adopte une position « commune » sur la crise libyenne qui a facilité l’émergence de groupes armés djihadistes au Sahel.

La visite de Mme Merkel dans la capitale burkinabè, la première d’un chancelier allemand au Burkina Faso, coïncidait avec un Sommet extraordinaire des cinq chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel. Le G5-Sahel, qui regroupe le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, a été créé pour donner une réponse militaire coordonnée aux attaques djihadistes récurrentes au Sahel.

"Nous devons maintenant travailler pour une solution politique en Libye (…), ce qui sera important pour l’avenir de votre région. Ce que les présidents du G5-Sahel m’ont encore une fois expliqué hier, et ils ont raison de le dire, c’est que l’Europe doit se mettre d’accord sur l’approche, car il y a toujours des perspectives qui divergent au sein de l’Union européenne", a-t-elle relevé.

"Nous n’allons pas en tant qu’Européens, à nous seuls, trouver une solution pour la Libye: nous aurons besoin de l’expertise de l’Union africaine (UA). Même si l’UA a toujours mis en garde, nous a toujours avertis de ne pas intervenir en Libye, maintenant ensemble il faudra envisager l’avenir", a-t-elle estimé.

A l’issue de cette conférence à l’Université de Ouagadougou, Mme Merkel s’est envolée pour Gao (Mali) avant de se rendre dans l’après-midi à Niamey.

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