Allocution de Sarkozy: révoltes arabes, flux migratoire et …remaniement

Lors de son allocution radiotélévisée, Nicolas Sarkozy a mis fin aux rumeurs sur le remaniement. Le chef de l’Etat a en effet confirmé qu’Alain Juppé prenait la succession de Michèle Alliot-Marie aux Affaires étrangères. Il a aussi annoncé que Claude Guéant, actuel secrétaire général de l’Elysée, remplaçait Brice Hortefeux à l’Intérieur et que Gérard Longuet arrivait à la Défense.

Allocution de Sarkozy: révoltes arabes, flux migratoire et ...remaniement
C’est depuis la très solennelle bibliothèque du Palais de l’Elysée que Nicolas Sarkozy a annoncé lui-même dimanche soir les modifications qu’il tenait apporter à son gouvernement. Michèle Alliot-Marie a dû démissionner après plusieurs semaines de polémique à propos de ses vacances de Noël en Tunisie et elle sera donc remplacée par Alain Juppé. Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat depuis juin 2009, succède à ce dernier au ministère de la Défense. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée depuis 2007, accède à la place Beauvau, un poste dont ce préfet rêvait depuis des années. Il remplace Brice Hortefeux, qui quitte le gouvernement.

Avec ce casting, "les fonctions régaliennes de l’Etat" se trouveront "préparées à affronter les événements à venir" dans le monde arabe, "dont nul ne peut prévoir le déroulement", a commenté le président de la République. Nicolas Sarkozy a estimé que les révolutions arabes en cours ouvraient "une ère nouvelle" dans les relations de la France avec ces pays.

"Ce changement est historique. Nous ne devons pas en avoir peur", a-t-il ajouté. Le changement en cours dans le monde arabe "porte une formidable espérance car il s’est accompli au nom des valeurs qui nous sont les plus chères, celles des droits de l’Homme et de la démocratie (…). Nous ne devons avoir qu’un seul but : accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d’être libres", a-t-il jugé.

Le président a par ailleurs pointé de doigt "les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme". "C’est toute l’Europe alors qui serait en première ligne", a estimé le chef de l’Etat.

"Nous avons donc le devoir d’agir avec une ambition qui soit à la dimension des événements historiques que nous vivons", a-t-il suggéré. "C’est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l’Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région", a rappelé le chef de l’Etat.

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