"On n’a pas intérêt à ce que ça se crispe (…) Ce qui fait que nous, on doit avancer", a ajouté M. Macron, qui s’exprimait dans son bureau au début d’une rencontre avec le chef de file du parti des Républicains (droite) Bernard Accoyer, qu’il recevait à l’Elysée dans le cadre de consultations sur ses projets européens.
"J’ai eu la chancelière tard hier soir", a-t-il précisé, "les déclarations de Lindner sont assez dures" et il y a "un vrai risque" de désaccord.
"Il est préférable de ne pas gouverner que de mal gouverner", avait déclaré à Berlin le président des libéraux du FDP, Christian Lindner, en signifiant l’échec des négociations dimanche soir.
Angela Merkel se retrouve confrontée à sa plus grave crise politique en 12 ans de pouvoir après l’échec dimanche soir de ces négociations entre les conservateurs (CDU-CSU), les libéraux (FDP) et les écologistes.
Faute d’alternative, la première puissance économique européenne se prépare des semaines ou mois de paralysie, sur le plan national comme en Europe. (Avec AFP)