Algérie: pour le chef du FLN, Bouteflika est le candidat du parti aux présidentielles de 2014

Amar Saadani, secrétaire général du parti du FLN, persiste et signe. Abdelaziz Bouteflika sera bien le candidat du parti aux présidentielles de 2014. Cette annonce, faite samedi, se justifie, selon Saadani, par deux raisons: « la Constitution permet au président de briguer un quatrième mandat » et le « bilan du président Abdelaziz Bouteflika est très positif sur tous les plans, politique, économique culturel et social ».

Algérie: pour le chef du FLN, Bouteflika est le candidat du parti aux présidentielles de 2014
Amar Saadani et le FLN plaident ouvertement pour une un quatrième mandat. Bouteflika, malgré son âge (76 ans) et sa santé très fragile, serait donc toujours tenté de prolonger ou de rempiler pour un quatrième mandat. Son entourage ne chôme pas d’ailleurs et s’agite beaucoup en faveur de toute option pouvant prolonger le mandat du "raïs". Bouteflika n’a en tout cas jamais caché sa volonté de rester au pouvoir jusqu’à la fin de ses jours, pour sortir par la grande porte.

En Algérie, la rumeur se fait aussi de plus en plus persistante sur un report de la présidentielle en vue de prolonger le mandat présidentiel de deux ans. L’opposition envisage, avec inquiétude, ce scénario. Même si elle n’est pas tranchée, comme le précisait le journal El Watan, cette option serait de changer une nouvelle fois la Constitution pour passer d’un quinquennat à un septennat. Autrement dit, prolonger le mandat de deux ans, sans passer par le casse-tête des urnes.

Depuis le dernier remaniement ministériel, de nombreuses s’élèvent en Algérie pour dénoncer une confiscation du pouvoir. « L’équipe n’est rien d’autre qu’un comité de soutien », déclarait, lundi 16 septembre, l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi lors d’une conférence-débat organisée à l’initiative du journal Liberté.

Une nouvelle candidature du chef de l’Etat en avril prochain, en vue d’un quatrième mandat, reste aussi probable. Seulement Abdelaziz Bouteflika se remet difficilement de son accident vasculaire cérébral du mois d’avril et de sa longue hospitalisation à Paris. Difficile d’imaginer qu’il puisse s’engager dans une campagne électorale.

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