Algérie : le groupe d’islamistes qui a attaqué le site pétrolier est venu de Libye (ministre algérien)

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Le groupe d’islamistes qui a attaqué le site gazier du Sahara algérien mercredi prenant en otages des centaines de personnes venait de Libye voisine, a annoncé jeudi soir le ministre de l’Intérieur algérien Dahou Ould Kablia.

"Selon toutes les informations que nous avons, le groupe terroriste qui a attaqué le site pétrolier à In Aménas est venu de Libye", a déclaré le ministre à Echorouk en ligne, un quotidien arabophone algérien. Il avait déclaré la veille que ce groupe venait des environs.

Il a justifié son erreur de la veille en indiquant qu’il ne possédait pas alors suffisamment de données pour déterminer leur nationalité. Ses commentaires sur l’origine régionale du groupe a provoqué de vives critiques des notables de cette préfecture d’Illizi, frontalière avec la Libye.

M. Ould Kablia a aussi réaffirmé que l’opération avait été planifiée sous la direction de Mokhtar Belmokhtar, l’Algérien dit "Le Borgne" ou MBM, un des fondateurs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a pris son indépendant du groupe en décembre dernier.

Selon lui, "les autorités algériennes ont exprimé à plusieurs reprises aux Libyens leurs craintes et leur avaient demandé des dizaines de fois d’assurer la sécurité des frontières".

Lors de leur sommet du 12 janvier, les Premiers ministres libyen Ali Zeidan, algérien Abdelmalek Sellal et tunisien Hamadi Jebali, à Ghadamès (sud-ouest libyen), en pleine crise du Mali, avaient décidé de créer des points de contrô le communs et de coordonner les patrouilles aux frontières pour assurer la sécurité et lutter contre le trafic d’armes et le crime organisé.

La Libye, depuis le conflit qui a renversé le dirigeant Mouammar Kadhafi, était devenue source d’inquiétude pour les voisins, la situation sécuritaire laissant toujours à désirer.

Par ailleurs, en vue de déterminer avec précision le bilan de l’assaut militaire, M. Ould Kablia a demandé "la liste des résidents de la base de vie". Jusqu’à présent, les autorités algériennes n’ont donné que des bilans succins.

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