Algérie: le camp Bouteflika annule un meeting en Kabylie après des violences

La campagne présidentielle algérienne a connu un nouveau développement samedi avec l’annulation par le camp Bouteflika d’un meeting électoral après que des manifestants en colère ont pénétré de force dans la salle et brûlé des portraits du président-candidat.

« J’ai annulé ce meeting pour préserver la sécurité, ni plus ni moins », a déclaré M. Sellal, qui a démissionné de son poste de premier ministre pour diriger la campagne de Bouteflika.

Des témoins ont rapporté qu’environ 250 personnes scandant des slogans hostiles à un quatrième mandat de Bouteflika s’étaient rassemblées devant la Maison de la culture de Béjaïa, où M. Sellal devait animer un meeting.

Au même moment, le principal adversaire de M. Bouteflika, l’ex-chef de gouvernement et candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Ali Benflis, triomphait dans son fief des Aurès.

Âgé de 77 ans et victime l’année dernière d’un AVC qui a nécessité près de trois mois d’hospitalisation en France, M. Bouteflika est candidat à un quatrième mandat malgré les doutes sur sa capacité à continuer à diriger le pays. Il n’a lui même tenu aucun meeting, mais a chargé sept de ses proches de sillonner le pays pour convaincre les électeurs.

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