Algérie : au moins deux français « revenus » d’In Amenas, dit Manuel Valls

Algérie : au moins deux français
Manuel Valls a laissé entendre vendredi matin sur RTL qu’au moins deux français avaient échappé aux djihadistes qui ont pris plusieurs dizaines d’occidentaux en otages sur le site gazier algérien d’In Amenas, auquel les forces algériennes ont donné l’assaut jeudi.

"Il y avait très peu de français sur cette base particulièrement étendue, à 1.600 km au sud d’Alger", a déclaré le ministre français de l’Intérieur.

"Nous avons des nouvelles de deux d’entre eux qui sont revenus. Pour ce qui concerne les deux autres, s’il y en avait deux autres, nous n’avons pas à ce stade plus d’informations. Nous espérons en avoir dans la matinée", a-t-il ajouté.

Manuel Valls a dit ne pas savoir si l’opération des forces algériennes contre le commando djihadiste était terminée.

Il a ajouté qu’il n’entendait pas porter de jugement sur la façon dont elle avait été menée, alors que des informations font état d’une trentaine de morts parmi les otages.

"S’il y a un pays qui a été frappé par le terrorisme, c’est l’Algérie", a-t-il déclaré. "Donc moi je veux aussi saluer l’engagement des Algériens (…) J’invite à la prudence quant aux commentaires et à la critique."

Le ministre de l’Intérieur a dit ne pas avoir d’information sur la présence dans le commando djihadiste d’un ressortissant français. Mais il a confirmé que quelques français, "très peu", étaient effectivement allés faire le djihad au Sahel. "Ils sont évidemment surveillés par nos services de renseignement", a-t-il dit.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs confirmé qu’il existait une menace terroriste en France. "Nous devons redoubler de vigilance", a-t-il poursuivi. "Je ne dis pas que la France va être frappée, je dis qu’il faut être vigilant, absolument vigilant."

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