Algérie : Les réformes annoncées par Bouteflika ne répondent pas aux attentes de la population (FFS)

Le parti algérien le Front des Forces Socialiste (FFS-opposition) a estimé que le discours du président algérien Abdelaziz Bouteflika sur les réformes en Algérie « ne répond pas aux attentes et aux aspirations de la population ».

Algérie : Les réformes annoncées par Bouteflika ne répondent pas aux attentes de la population (FFS)
Le premier secrétaire du FFS, M. Karim Tabbou, qui s’exprimait lors d’un meeting, vendredi, dans la wilaya de Sétif, a mis en doute la capacité du régime à opérer de véritables réformes. "Comment croire qu’un tel régime puisse en une année réaliser ce qu’il n’a pas fait depuis l’indépendance?», s’est interrogé M.Tabbou.

Commentant le discours prononcé le 15 avril, par le président algérien portant sur une révision de la Constitution, de la loi sur les partis, de la loi électorale et d’autres mesures relatives à la presse et à la lutte contre la corruption, M. Karim Tabou s’est montré dubitatif sur la volonté du pouvoir à engager une véritable ouverture.

Le premier secrétaire du FFS a estimé que le régime en Algérie veut, au contraire, maintenir le "statu quo" à travers ces mesures. "Prodiguer un discours sur les réformes, faire quelques concessions sur le front social, rester inflexible et refuser toute ouverture politique, voilà la stratégie du régime", a affirmé M. Tabbou dans son intervention.

Il considère le dernier discours présidentiel comme une tentative de gagner encore du temps et de rassurer l’opinion internationale sur les intentions du régime algérien.

"Qui peut croire que des réformes politiques, économiques et sociales peuvent être menées avec ce gouvernement, cette assemblée nationale et ce sénat?", s’est encore interrogé le premier secrétaire du FFS. "Le pluralisme politique est encore à venir, les droits de l’Homme sont encore à enraciner, la construction démocratique de la nation et de l’Etat reste un idéal à concrétiser, les Algériennes et les Algériens ne sont pas libres et ne vivent pas en démocratie", a constaté amèrement M. Tabbou.

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