Algérie: 10 « terroristes » tués dans l’opération à la frontière malienne, « toujours en cours »

Le bilan de l’opération militaire de Tamanrasset, dans l’extrême sud de l’Algérie, s’est élevé à 10 morts parmi les éléments des groupes armés, annonce mardi le ministère algérien de la Défense nationale.

Un précédent bilan, rendu public lundi soir, faisait état de neuf "terroristes" tués et de la saisie d’une quantité d’armes dans cette région, située à la frontière malienne et distante de près de 2.000 km de la capitale Alger.

Lors de cette offensive d’ampleur qui est "toujours en cours", l’armée algérienne a fait état de la saisie de 12 fusils automatiques de type Kalachnikov, un RPG-7 et 11 roquettes, un système lance grenades GP58, 13 grenades et trois caisses de munitions, entre autres.

Un communiqué du ministère, cité par l’agence APS, mentionne également la récupération, notamment, d’un GPS, d’une plaque d’énergie solaire et de trois véhicules tous-terrains.

Toujours dans le front sud, qui connait une intense activité antiterroriste ces derniers jours, la presse locale a rapporté l’élimination de deux combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région de Tindouf (sud-ouest) et la saisie d’un important arsenal de guerre à la frontière avec la Libye au cours des 48 dernières heures.

Jeudi dernier, l’armée algérienne avait intercepté au niveau du désert de la Tadrart, dans la wilaya d’Illizi, distante de 1.850 km de la capitale Alger, un convoi de 6 véhicules transportant 20 hommes lourdement armés en provenance de Libye.

Dans la même région, la presse locale avait fait état, fin février dernier, de la saisie d’une quarantaine de roquettes de type Katioucha et de missiles anti-aériens Strela, destinés aux groupes armés dans le nord du Mali.

Quarante-huit heures après l’élection présidentielle du 17 avril, 11 militaires algériens avaient été tués dans un guet-apens tendu par un important groupe armé dans la commune d’Iboudraren, proche de la ville de Tizi Ouzou (nord-est), un autre front où s’activent les groupes armés.

Il s’agissait de la plus lourde perte enregistrée depuis très longtemps par l’armée algérienne, qui avait lancé une contre-offensive d’envergure à la traque des auteurs de cette attaque revendiquée par Aqmi.

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