Al-Qaïda prône la charia en Libye et la révolution en Algérie

Al-Qaïda prône la charia en Libye et la révolution en Algérie
Dans cette vidéo d’un peu plus de 13 minutes, enregistrée en août ou septembre, d’après SITE, le successeur d’Oussama Ben Laden a félicité les rebelles libyens pour la prise de Tripoli, les pressant d’adopter la loi coranique, la charia, comme base du régime qui doit succéder à celui de Mouammar Kadhafi.

«La première chose que l’Otan fera sera de vous demander d’abandonner l’islam», a assuré l’Égyptien à l’intention des Libyens, en qualifiant de «gang occidental» l’alliance militaire qui a soutenu militairement les rebelles du Conseil national de transition (CNT).

«Faites attention aux complots de l’Occident et de ses sbires au moment où vous bâtissez votre nouvel État. Ne leur permettez pas de vous tromper et de vous privez» du résultat «des sacrifices et souffrances» endurés.

Al-Qaïda a désigné en juin Zawahiri, 59 ans, pour succéder à Ben Laden, tué début mai au Pakistan lors d’une opération de commando américaine. «Cerveau» des opérations et principal porte-parole d’Al-Qaïda, Zawahiri est devenu ainsi l’homme le plus recherché du monde. Sa tête est mise à prix 25 millions $ par les autorités américaines.

Dans la vidéo diffusée sur des forums extrémiste, l’ancien lieutenant de Ben Laden apparaît en tenue blanche, assis sur un fauteuil couvert d’un drap, et avec un arrière-plan vert.

«Et si j’ai félicité notre peuple en Libye pour sa victoire contre le tyran, j’appelle le peuple d’Algérie à suivre leur exemple», a-t-il ajouté.

«Vos frères en Tunisie puis en Libye ayant jeté leurs tyrans aux poubelles de l’Histoire, pourquoi ne vous révoltez-vous pas contre votre tyran?», a lancé le nouveau chef d’Al-Qaïda à l’adresse des Algériens.

Le gouvernement du président Abdelaziz Bouteflika a réussi à contenir des manifestations de contestation similaires à celles qui ont fait perdre le pouvoir au Tunisien Zine El Abidine Ben Ali.

Cette vidéo est la dernière en date dans laquelle Al-Qaïda, largement absente du «printemps arabe» qui a provoqué la chute des numéros uns tunisien, égyptien et libyen et continue de secouer d’autres pays arabes, tente de reprendre l’initiative.

Les États-Unis ont indiqué en septembre qu’ils croyaient que Zawahiri se trouvait toujours au Pakistan.

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