Ajaccio: « ceux qui se livrent à la profanation d’un lieu de culte ne peuvent pas se revendiquer de la culture corse » (Talamoni)

Le président de l’Assemblée corse Jean-Guy Talamoni a condamné, lundi, avec "beaucoup de force" le saccage vendredi dernier d’une salle de prière musulmane à Ajaccio, notant que "ceux qui se livrent à la profanation d’un lieu de culte ne peuvent pas se revendiquer de la culture corse".

"Il s’agit seulement d’une minorité qui doit être mise au ban de notre société", a-t-il indiqué dans une déclaration à la chaîne d’information en continu "BFMTV", estimant que "la manière de présenter les choses a été déloyale".

"En Corse il y a des racistes comme dans toute l’Europe, mais la Corse a été la première à instaurer la liberté religieuse", a-t-il expliqué, faisant savoir qu’il existe sur l’île "des agitateurs extrémistes, des groupuscules d’extrême droite qui s’agitent depuis quelques mois".

"Il ne s’agit pas d’idéologies intégrées à la société corse, c’est une greffe" venant de l’ensemble "du continent européen", a encore dit Jean-Guy Talamoni.

La classe politique française et des responsables religieux avaient condamné avec force le saccage de cette salle de prière où des exemplaires du saint coran ont été brûlés et des slogans xénophobes ont été scandés

En réaction au saccage de la salle de prière musulmane, des mesures de renforcement de la sécurité par les services de police et de gendarmerie ont été décidées dans les lieux de culte musulmans en Corse.

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