Aide secrète au régime Kadhafi : Soupçons sur Alger (Journal Espagnol)

Aide secrète au régime Kadhafi : Soupçons sur Alger (Journal Espagnol)
Des soupçons pèsent actuellement sur Alger pour "l’aide secrète au régime du colonel Kadhafi" après l’arrivée récemment en Libye d’une cargaison d’armes en provenance du territoire Algérien, rapporte le journal électronique Espagnol "El Imparcial" qui précise qu’une enquête a été ouverte par le département d’Etat Américain.

"Si ces soupçons venaient à se confirmer cela signifiera une grave violation des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU", estime la même source, ajoutant que "Washington demandera alors des explications au régime" Algérien.

Selon le journal, qui cite le Conseil Nation de Transition (CNT) Libyen, un bateau battant pavillon Libyen et transportant une cargaison d’armes avait accosté le 19 juillet dernier dans le port de Djen Djen situé à 200 kilomètres à l’est de la capitale Algérienne, avant que la cargaison ne prenne route à destination de la Libye.

"Pourquoi les Américains ont dénoncé cette opération ? Et pourquoi maintenant ?", s’interroge le journal espagnol citant Djamel Benchenouf, l’éditeur du digital "Le Quotidien d’Algérie" et promoteur du front d’opposition pour le changement national.

Selon Benchenouf, par ailleurs professeur à l’université de Lyon, "les occidentaux connaissent la nature des relations entre les deux régimes (Algérien et Libyen), de même qu’ils connaissent l’utilisation d’un clan du +Polisario+ par la DRS (les services secrets Algériens) pour fournir le despote (Kadhafi) en armes, munitions, mercenaires, carburant et véhicules. Depuis le début, c’est un secret de polichinelle".

L’aide secrète apportée au régime Libyen trouve son explication, selon des secteurs de l’opposition Algérienne, dans le fait qu’"Alger ne peut accepter à ses frontières des Etats démocratiques (à), par crainte d’un effet contagion", affirme "El Imparcial".

Cette même attitude est observée à l’égard du Maroc où les réformes entreprises par le Roi Mohammed VI sont perçues par Alger comme "un geste inamical voire menaçant".

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