"Nous avons des informations selon lesquelles le bilan a atteint 70 morts", a dit à l’AFP le porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar, Attaullah Khogyani.
Un habitant a dit à l’AFP que les villageois cherchaient encore au moins cinq disparus dans les décombres.
Le précédent bilan s’établissait à 62 morts et 33 blessés vendredi, après l’explosion, de nature encore indéterminée, qui a fait s’effondrer le toit de la mosquée sur les fidèles pendant la prière.
"Nous enquêtons encore sur la cause de l’explosion", a dit M. Khogyani. Il avait affirmé vendredi que l’attaque avait été menée avec "des explosifs (…) placés à l’intérieur de la mosquée". D’autres sources, dont une talibane, ont évoqué la possibilité d’un tir de mortier.
Au moins 27 des victimes étaient des collégiens et jeunes lycéens, a dit à l’AFP Asif Shinwari, porte-parole du département de l’Education de Nangarhar. "Ils étaient élèves de troisième et seconde", a-t-il dit, en ajoutant que 16 autres ont été blessés.
L’attaque n’a pas été revendiquée. Elle est intervenue dans une région où, forces gouvernementales mises à part, les insurgés talibans se battent avec le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
La mission des Nations-Unies pour l’Afghanistan a annoncé jeudi avoir enregistré un nombre "sans précédent" de victimes civiles dans les violences au troisième trimestre de l’année en cours.