Affaire du foulard de Creil : le gros mensonge de Ghaleb Bencheikh à l’encontre de Feu le roi Hassan II

Dans une de ses envolées dont il a le secret, le tout nouveau président de la Fondation de l’islam de France, le franco-algérien Ghaleb Bencheikh entame son mandat par un gros mensonge proféré à l’encontre de Feu le Roi Hassan II.

C’était hier à l’occasion de la présentation des vœux de la Fondation. Alors qu’un participant lui demandait de clarifier sa position sur le voile, Ghaleb Bencheikh se lance dans une explication sur sa conception du voile qui ne doit pas compromettre l’avenir de « nos coreligionnaires femmes ».

« J’ai toujours pensé, je ne l’ai jamais caché depuis l’histoire des fillettes à peine nubiles qu’on a emmitouflé à Creil sous prétexte que le Commandeur des croyants au Maroc dit qu’il faut respecter le voile, alors qu’aucune femme de sa famille n’est voilée. Et ça a commencé comme ça », lance-t-il la voix tremblotante et chevrotante

De quoi s’agit-il ? En octobre 1989 à Creil, dans l’Oise, le proviseur du collège Gabriel-Havez décide d’exclure Leila, Fatima et Samira, trois jeunes filles qui refusent d’ôter leur fichu en classe. L’affaire s’enflamme et le débat avec. Des dizaines de journalistes débarquent devant l’établissement pour interroger les collégiennes qui les fuient en courant, comme l’a décrit Libération. La polémique enfle à tel point qu’il a fallu l’intervention du Maroc pour y mettre un terme.

Et c’est effectivement Feu le Roi Hassan II qui a demandé via l’ambassadeur du Maroc en France aux jeunes filles d’enlever leur foulard et de reprendre le chemin de l’école. Contrairement à ce que prétend le nouveau président de la Fondation de l’islam de France.

Interrogé sur cette question par une brochette de journalistes connus, en direct du palais de Rabat, lors de la célèbre émission « L’heure de vérité», feu le Roi Hassan II avait répondu : « “Les musulmans traditionalistes en France disent que le voile est essentiel”, mais au Maroc "la majorité des femmes marocaines ne portent pas le voile. De plus en plus. (…) Les commandements de l’islam concernant le port du voile sont définis dans le temps et dans l’espace (…) D’ailleurs la preuve que quand on a demandé aux deux jeunes filles marocaines, quand je leur ai fait demander personnellement et en tant que père de famille, par l’intermédiaire de mon ambassadeur, de vouloir bien cesser cette affaire dont elles sont à l’origine sans le vouloir, elles ont parfaitement compris et leurs parents aussi ».

Dans la responsabilité qu’il lui incombe, M. Ghaleb Bencheikh doit avoir le souci de la vérité, alors que l’organisation du culte musulman monopolise le débat en France. Travestir les faits contribuera grandement à décrédibiliser sa parole et son statut du président de la Fondation de l’islam de France.

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