Le parquet indique avoir ordonné une enquête, "conformément à l’usage", qu’il a confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille.
Il avait été saisi le 28 mars – soit deux jours après la mise en examen de Dominique Strauss-Kahn pour "proxénétisme aggravé en bande organisée – par les juges d’instruction, "d’une ordonnance de soit-communiqué à toutes fins utiles, pour des faits de viol en réunion".
Ces faits sont relatifs aux témoignages de deux prostituées belges ayant participé à un séjour à Washington en décembre 2010 en compagnie de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, David Roquet, et du commissaire Lagarde.
Ces témoignages avaient été recueillis par les policiers belges en décembre dernier, dans le cadre d’un accord avec la justice française. L’une d’entre elles – qui n’a toutefois pas porté plainte – indique y avoir subi lors d’une soirée, le 16 décembre 2010, certains actes sexuels de manière non consentie.
Selon la déposition à l’origine de la requête des juges d’instruction, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.
aurait imposé un rapport sexuel une jeune femme avec l’aide d’amis.