"Il s’agit d’une étape importante pour répondre aux précisions demandées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2056 sur le Mali", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères Vincent Floreani, lors d’un point de presse.
L’accord a été annoncé dimanche par le ministre malien de la défense et des anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara, au terme d’un entretien avec le président malien par intérim, Dioncouda Traoré.
Il autorise notamment les troupes ouest-africaines de tenir un quartier général à Bamako, dans la perspective de la reconquête du nord malien aux mains des groupes armés islamistes.
Vendredi dernier, le conseil de sécurité a appelé Bamako et la Cédéao à la mise en place d’un "plan réaliste" pour le déploiement d’une force panafricaine au Mali. Ce plan militaire, selon le conseil de sécurité, doit détailler "les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement d’une force régionale au Mali".
Une réunion de haut niveau autour de la crise malienne et du Sahel sera présidée mercredi par le Secrétaire général à New York, avec la participation de la France, selon le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay.
Elle devrait être l’occasion de "renforcer la mobilisation de la communauté internationale afin d’engager une réponse concertée avec l’ensemble des acteurs concernés par la crise au Sahel et prenant en compte toutes ses dimensions : humanitaire, politique, sécuritaire, de développement", a précisé M. Floreani.