Sous le titre « Bouteflika nécessite des soins constants », La Tribune de Genève, qui a mobilisé trois journalistes pour son enquête, le journal explique que c’est pour leurs compétences en matière de neurologie que le président algérien est soigné cette année aux hôpitaux universitaires de Genève (HUG) depuis le 24 février.
« D’un état de fragilité mais permettant une vie à peu près normale, il s’est transformé en patient dont l’état est très précaire et nécessite des soins constants », rapporte le journal suisse.
Le principal danger pour Bouteflika, selon la Tribune de Genève, est qu’il “présente de hauts risques de faire des fausses routes, c’est-à-dire que des aliments peuvent être dirigés vers ses voies respiratoires, ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave. En langage médical, on parle de ‘bronchoaspiration’.”
La Tribune de Genève confirme également que le président Bouteflika est bien atteint d’aphasie, soit une perte totale ou partielle du langage. « Il semble réceptif à ce qu’on lui dit, mais on le comprend à peine. Il faut pratiquement lire sur ses lèvres », selon le quotidien.
Dimanche, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à sa succession a été officialisée, malgré les manifestations et les protestations des Algériens.