124 militants pro-palestiniens, en majorité des Français, détenus en Israël

Depuis jeudi, Israël a bloqué la venue de centaines de militants qui voulaient se rendre dans les Territoires palestiniens. La majorité d’entre eux n’ont pas pu accéder aux avions dans les aéroports de départ. Mais 124 ont réussi à atteindre l’aéroport de Tel Aviv. Dans l’attente de leur expulsion, ils sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes.

124 militants pro-palestiniens, en majorité des Français, détenus en Israël
Ces militants sont en majorité des Français, mais aussi des Américains, des Belges, des Bulgares, des Espagnols et des Néerlandais. Selon Sabine Hadad, la porte-parole des services d’immigration, “l’accès du territoire israélien a été interdit à 124 militants pro-palestiniens venus d’Europe. Ils sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes… Ils seront expulsés dès qu’il y aura des places et des vols disponibles à cet effet. Aujourd’hui, jour de shabbat, il n’y a pas beaucoup de vols et le processus d’expulsion risque de se prolonger quelque peu.”

Selon Mme Hadad, Israël considère qu’ils ne se trouvent pas légalement sur son territoire, bien qu’ils aient été transférés dans des prisons israéliennes “faute de place au centre de rétention de l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv qui ne peut accueillir que 60 personnes”.

La porte-parole de l’Autorité pénitentiaire israélienne, Sivan Weizman, citée par l’AFP précise que 85 militants pro-palestiniens sont détenus dans le centre de détention de Guivon à Ramlé, près de Tel-Aviv, et 39 à la prison Ela de Beersheva, dans le désert du Néguev (sud). La police elle reste en alerte à l’aéroport Ben Gourion affirme son porte-parole : “D’important effectifs policiers sont toujours déployés, car il y a constamment des vols et il faut très attentivement vérifier les passagers.”

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite