Selon les deux médias, qui relaient mardi soir des documents américains confidentiels mis au jour par Wikileaks, la National Security Agency (NSA) a écouté Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que leurs collaborateurs, entre 2006 et 2012.
La Maison Blanche s’est refusée mardi à commenter ou démentir les informations selon lesquelles les Etats-Unis ont espionné les trois derniers présidents français.
"Nous ne faisons pas de commentaires sur des allégations spécifiques liées au renseignement", a déclaré Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC).
"De manière générale, nous ne menons pas d’opérations de surveillance à l’étranger sauf s’il existe un objectif de sécurité nationale spécifique et validé", a-t-il poursuivi dans un communiqué. "Cela s’applique aux citoyens ordinaires comme aux dirigeants mondiaux", a-t-il encore indiqué.