Ces arrestations interviennent après l’appel lancé par Amnesty international demandant aux autorités algériennes de "briser le cycle de la violence dans la région de Ghardaïa en déployant les efforts nécessaires pour protéger les personnes avec équité".
Dans un communiqué publié suite aux derniers affrontements, l’organisation internationale a estimé que les autorités devaient "enquêter de manière prompte et impartiale sur ces incidents ainsi que sur la réponse des forces de sécurité dans le cadre des affrontements".
Au moins 22 personnes ont été tuées et des dizaines autres blessées durant les derniers jours dans des heurts d’une rare violence entre Arabes et Amazighs dans la région de Ghardaïa (600 km à l’est d’Alger).
La reprise de ces heurts intervient quelques jours après la mise en place d’une commission interministérielle chargée de l’examen des voies et moyens pour consolider la maitrise de la situation dans la région de Ghardaïa. La situation sécuritaire dans la région s’est nettement dégradée depuis la visite, vendredi dernier, du nouveau ministre de l’intérieur qui a accusé "des parties tendancieuses" de vouloir semer la division parmi les populations de cette wilaya.