Véronique Genest, bousculée chez Ruquier :  »C’était presque une mise à mort »

En tant que candidate aux législatives, Véronique Genest crée déjà le buzz… Après un lapsus très gênant – « Là où j’ai toujours été, c’est dans nulle part. Je suis une sorte d’étron libre… » – alors qu’elle était invitée dans C à vous il y a quelques jours, aujourd’hui, elle dénonce le traitement dont elle a fait l’objet dans l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché, enregistrée hier, le 7 mars 2013.


Le lapsus de Véronique Genest : « Je suis un… par puremedias

Elle confie ainsi au site de TV Mag : "En France, ceux qui ne sont pas dans la pensée unique n’ont pas droit à la liberté d’expression. Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j’ai l’intention de m’impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal. Aymeric Caron était très agressif et n’avait de cesse de me mettre en difficulté. Il n’a pas arrêté de m’attaquer pour dénoncer les prétendues positions extrémistes que j’aurais prises. J’ai vraiment eu l’impression d’être tombée dans un traquenard."

L’héroïne de Julie Lescaut affirme qu’elle n’a jamais eu la possibilité de se défendre et assure que les propos des chroniqueurs étaient virulents voire violents. Aymeric Caron a-t-il été aussi incisif qu’avec Tristane Banon, récemment ? Elle continue : "C’était presque une mise à mort. […] Mes premiers pas en politique ne sont pas évidents, mais je n’ai pas l’intention de renoncer. D’ailleurs, ce n’est pas la politique politicienne qui m’intéresse, mais le terrain, la dimension humaine. Voilà le message que j’avais envie de faire passer. Je ne suis pas pro-israélienne comme le laisse entendre Caron, qui préfère sans doute être pro-palestinien…"

Par ce combat, la comédienne de 56 ans souhaite intervenir auprès des Français à l’étranger dont elle veut, si elle est élue, être la représentante. "Les aider dans leurs démarches administratives est essentiel. Je place, bien évidemment les enfants et les femmes au coeur de cet engagement. J’en ai longuement parlé avec Jonathan-Simon Sellem, candidat sans étiquette dans la 8e circonscription des Français de l’étranger qui regroupe l’Italie, Chypre, Malte, la Grèce, la Turquie et Israël, qui y a été sensible. C’est pour cette raison que j’ai accepté d’être sa suppléante", confie-t-elle. Le 7 mars, elle était d’ailleurs aux côtés du journaliste franco-israélien afin de donner une conférence de presse à l’Assemblée nationale. Cette dernière terminée, ils ont tous deux pris la pose devant l’assemblée, souriants et sereins.

Si elle a été quelque peu bousculée par cet enregistrement, Véronique Genest n’en veut pas à Laurent Ruquier qu’elle considère comme "quelqu’un de bien". Elle explique : "Je vais tenter de lui parler dans les heures qui viennent. Je suis sûre qu’il comprendra mon étonnement et je ne lui en veux pas."

Refusée d’On n’demande qu’à en rire, elle n’en veut pas non plus à France Télévisions pour l’avoir évincée et déclare : "Je n’ai pas bien compris leur décision, mais quand on n’est pas désirée, autant passer à autre chose. Cela ne sert à rien de forcer la porte."

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