Mercredi, l’usine a été « saisie de façon inattendue par les autorités vénézuéliennes, ce qui a empêché la poursuite normale des opérations », a indiqué dans un mail à l’Agence France-Presse la porte-parole du constructeur au Brésil, Julia Bastos. Par ailleurs, « les voitures [de l’usine, NDLR] ont été confisquées illégalement », a-t-elle ajouté.
L’usine du premier constructeur américain au Venezuela a la capacité de construire 100 000 véhicules par an, mais se trouvait en réalité à l’arrêt alors que la crise économique du pays pétrolier a privé les entreprises d’accès aux dollars pour importer des pièces. General Motors était présent au Venezuela depuis soixante-neuf ans, comptant, outre son site de production, 79 distributeurs dans le pays employant 3 900 personnes.
L’entreprise offrira « très bientôt » une compensation à ses salariés licenciés, a précisé la porte-parole, indiquant que la saisie a eu lieu à la suite d’une décision judiciaire. General Motors « rejette fermement les mesures arbitraires prises par les autorités et prendra vigoureusement toutes les actions légales, au Venezuela et ailleurs, pour défendre ses droits », a-t-il indiqué dans un communiqué.
(Avec AFP)