Valérie Trierweiler pilonne l’axe Hollande-Royal

Valérie Trierweiler, l’ex-compagne du chef de l’Etat, lance mercredi dans Le Parisien une charge politique contre François Hollande et Ségolène Royal, couple "indissociable" dont le pouvoir est selon elle l’"obsession commune".

L’auteur de "Merci pour ce moment", qui s’exprime à l’occasion de la parution en poche de son livre, dont une adaptation au cinéma est en préparation, dit "s’incliner" devant l’ex-compagne du président, actuelle ministre de l’Ecologie.

François Hollande et Ségolène Royal "sont indissociables", dit Valérie Trierweiler dans Le Parisien.

"Cela dépasse leurs enfants. Tous les deux partagent un goût immodéré pour la politique. Le pouvoir est leur raison de vivre, leur obsession commune. L’enjeu a longtemps été de savoir lequel des deux accéderait à l’Elysée. C’est tranché", ajoute-t-elle.

"Il n’y avait pas de place pour une autre femme dans cette histoire. Maintenant, ils peuvent se retrouver et s’entraider. Et utiliser à leur profit les médias et le pouvoir dont ils raffolent l’un comme l’autre. Rien de nouveau sous le soleil."

L’ex-Première dame estime avoir "servi d’instrument pour la conquête du pouvoir" quand, en 2005, la "rivalité" entre François Hollande et Ségolène Royal "a pris le pas sur leur complicité".

Plusieurs médias ont souligné ces derniers temps "l’omniprésence" de Ségolène Royal, renommée la "vice-présidente" par l’Obs.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a toutefois balayé mercredi toute polémique, soulignant notamment que la présence de Ségolène Royal aux côtés de François Hollande lors de son déplacement aux Caraïbes était justifié par la préparation de la conférence sur le climat, en fin d’année à Paris.

Le magazine Closer a révélé en janvier 2014 la liaison du président avec la comédienne Julie Gayet, précipitant la crise entre le chef de l’Etat et la journaliste Valérie Trierweiler. Quinze jours plus tard, François Hollande annonçait leur rupture dans un communiqué.

Dans son livre, Valérie Trierweiler l’accuse notamment de mépriser les plus défavorisés et de les surnommer les "sans-dents", ce qu’il a vivement contesté, mais qu’elle maintient mercredi dans Le Parisien.

"Hélas, c’est la vérité", dit-elle.

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